samedi 13 décembre 2008

MOI ... daN$ tOuT mE$ état$...*










En m0de dépre$$ion...



Chaque jour, chaque matin, rien que l'idée de me lever, me donne la nausée. Je suis inexistante à la vue de chaque personne qui vit dans ce monde. Me regarder dans le miroir est un supplice; j'évite de faire ce geste car ma laideur risquerait de briser la glace. A 43 ans, je n'ai pas encore connu l'amour, ce mot est inconnu à mes yeux. J'ai un visage tout rond, comme mon corps. Je suis extrêmement seul. Je n'ai pas de famille, pas d'amis, pas de travail. Je vis dans un appartement aussi grand que mon utilité dans ce monde. La seule chose que je sais faire de ma vie, c'est me coucher à 5h de l'après-midi pour me lever à l'heure du déjeuner. Je déteste chaque personne qui me croise; l'idée de voir leur regard me déshabiller, me donne des envies de meurtres sanglants. Je rêve que ces personnes finissent aussi minable que moi. Le pire jour de ma vie reste le jour où j'ai été mis au monde.









En mode int0uch@ble ...



L'histoire du monde fut bouleversée par la création d'une personne exceptionnelle. Cette histoire commença lorsque celle-ci fut mis au monde et cette personne c'est moi. Tous les matins, je me félicite d'être aussi belle et intelligente que toutes ces autres poupées Barbie ambulante. Dans la rue, je n'ai pas besoin de faire trente-six pas pour me faire remarquer, un seul me suffit. A 20 ans seulement, j'arrive à attirer tous les hommes qui sont à ma hauteur, c'est-à-dire, les hommes sublime, riche et exceptionnelle. J'envisage de charmer la planète entière avec mon visage rarissime et d'une finesse inégalé. Tout ces modestes gens seront à ma merci. Une personne aussi rare et parfaite que moi se doit d'être mise en valeur à longueur de journée. Je remercie surtout mes parents de m'avoir créer sans aucun défaut. Je n'imagine pas le monde sans moi car ma plis belle réussite : c'est moi.








jeudi 4 décembre 2008

C'est comme si c'était Ernestine qui écrivait...*





Angers, le jeudi 4 décembre 2008


Monsieur de l‘Euros,


J’ai appris aujourd’hui que vous alliez mettre en vente des pièces de 5 Euros.
J’étais en train de manger des nouilles à la carbonara tout en regardant la télé sur la 1; lorsque je vis Jean- Pierre Pernault en train de dire qu’il existe désormais des pièces de 5euros. J’ai beau me tourner la tête dans tous les sens et je ne vois pas l’intérêt de la création de cette pièce, surtout qu’il existe déjà des billets de 5euros. C’est vrai quoi…sincèrement, vous pensez vraiment qu’ajouter une pièce dans la collections des euros est utile? Moi, personnellement, je vois pas du tout l’intérêt. En plus, vous l’avez faite identique à celle des francs sauf que c’est marqué « Euros » dessus. Alors déjà qu’il me reste des anciens francs dans mon porte-monnaie et je me trompe à chaque fois de pièce dans la boulangerie, en face de ma maison, et bien c’est même pas la peine d’y penser, tiens! Vous voulez vraiment que je donne à la petite Dame des pièces qui n’en vaut pas la peine? Et d’ailleurs pourquoi elles sont en argent? Vous voulez vraiment que je lui donne 5 euros à la place d’un euro c‘est ça? Je crois que dès que je vais en croiser une sur le chemin de mon porte-monnaie, elle va vite en sortir. Il faut le dire vos pièces de 5 euros, elle sert à rien, Monsieur. Moi, je trouvais les francs très bien, cela me convenait parfaitement; au moins, on voyait bien que c’était la France qui était représenté sur les sous. En tout cas, le coût des pièces de 5 euros, ça me fait point rire du tout. Oui Monsieur, je peux vous assurer que vous venez de gâcher ma journée. Et pour couronner le tout, croyez-vous vraiment que votre sous, là, ça va vous rapporter de l’argent? Parce que vous, je vous connais, vous aimez les sous; vous en dépensez en plus pour fabriquer ces maudites pièces, c’est vous qui est le perdant dans cette histoire parce que personne va venir prendre votre pièce! Vous m’avez déçu, Monsieur et Jean-Pierre Pernault aussi, vous avez tout les deux le don de me gâcher ma journée. Du coup, avec votre histoire, là, j’ai changer de chaîne; j’ai mis la 3 avec les malentendants, comme ça, maintenant, je suis sûre de pas entendre de sottises.



Christelle Denoue

Quelques oeuvres d'Ernestine....*

Ernestine est situé au milieu

A mes anges du Matricule

JJe vous envoie la lettre que j’ai écrite pour l’imprimerie Floch à Mayenne. J’ai pas beaucoup écrit ces temps-ci à cause des grèves et des manifestations. J’y suis allée plusieurs fois quand on a bien voulu m’emmener. C’est normal de défendre ce qu’on a gagné en 36 quand on a occupé la laiterie. C’était gai à cette époque-là, surtout avec le gars Béduneau qui nous jouait de l’accordéon. Maintenant ça ressemble plutôt à un enterrement de première classe, l’enterrement de la sécurité sociale, des retraites, des hôpitaux, des écoles et aussi des bibliothèques gratuites puisqu’il paraît que les sénateurs viennent de liquider ça aussi.Tout ça m’a pris pas mal de temps, surtout qu’en plus ils ont fait un livre avec mes lettres et qu’il a fallu que je réponde à des questions pour le journal. Excusez-moi de ne pas vous écrire plus souvent et j’espère que cette lettre vous trouvera en bonne santé,
Votre Ernestine, retraitée,


à Imprimerie Floch à Mayenne dans la Mayenne




OU encore...



Ernestine Chassebœuf le 18 juin
199949320 Coutures



à Monsieur le Général EbléDirecteur de la caserne portes ouvertes,
Monsieur le Général,



J’ai trouvé le prospectus de votre concours à l’épicerie de St Mathurin,mais j’ai mis du temps à trouver toutes les réponses et j’ai peur que lecachet de la poste fasse foi que c’est trop tard. D’habitude je ne faisjamais les concours militaires, c’est plutôt pacifiste mes opinions maispour une fois je fais une exception, j’espère que j’aurai pas à leregretter. J’ai mis mes réponses sur une feuille à part, j’ai tout trouvémais c’est plus difficile que le jeu des mille francs, et en plus on saitpas ce qu’on gagne.Je sais pas qui c’est qu’a inventé les questions, mais à mon avis faudra paslui demander d’interroger Milosevic quand vous l’aurez attrapé, il feraitque l’embrouiller.Si j’ai gagné quelque chose faites-moi-le savoir comme ils ont fait à laRATP, j’ai pas gagné leur concours de poésie mais ils m’ont envoyé une bellelettre.Je viendrai pas voir votre opération à cœur ouvert, ça doit êtreintéressant, mais avec la Minicomtesse ça me fait trop loin et le sang ça mefait vomir. Vous aurez sûrement plein de monde à la porte ouverte, vous avezeu tellement de réclame à la télé avec votre guerre, faut voir à quellevitesse vous démolissez les ponts, ça mettra sans doute plus de temps à lesremolir.En plus y’a tellement de jeunes qui se demandent ce que c’est que l’U.M.T.E,la P.M.R.2 A, l’E.F.A, le DT ou le système J Anus, ça pourra toujours leurservir plus tard pour les mille francs ou Julien Lepers.Je vous quitte, il faut que j’aille butter mes patates et j’espère que malettre vous trouvera de même,


Ernestine Chassebœuf




La Vie .... d'Ernestine Chasseboeuf *






Ernestine Troispoux naît à Botz-en-Mauges, au sud-ouest du Maine et Loire en 1910.Elle voit naitre sa petite soeur. Ernestine était une fille bordé d'imagination car elle aimait lire des livres et aller à la bibliothèque. Ernestine ainsi que sa famille déménagea à Saumur en 1920. En 1923, elle réussissat son certificat d'études ou ses premières créations sont apparus.

A l'âge de 18 ans, elle s'est mariée avec Edmond Chasseboeuf. Elle suivit sa famille à Botz-en-mauges et décide de faire de sa vie un métier autre que ses parents qui étaient fermiers. Ernestine connu des nombreuses aventures amoureuses, des fâcheries. Ernestine acheta sa première voiture : une Citroën 1 B. Elle gagna un concours de cuisine en proposant sa recette de confiture aux pissenlits.Ernestine enchaine les salons à Paris ou elle fait la rencontre de nombreux personnages. Son mari, Edmond Chasseboeuf décèda en 1970. Elle s'est mariée une seconde fois en 1978; le couple s'installe cette fois à Coutures.En 1978, Ernestine connu un second veuvage. Au début de sa retraite, elle lisait beaucoup le courrier de l'ouest. Ernestine essayait de s'occupper au maximuml en cuisinant ou en rédigeant des poèmes. Elle succède les voyages en France. Atteinte d'une flébite, elle décida d'écrire partout avec sa première lettre au poête Jules Mougin le 23 mars en 1999. Ernestine se fit entendre grâce à ses lettres, c'est pour cela qu'on lui demanda de mettre en avant sa plume pour le service d'une émission. Elle fit paraitre de nombreux livres.Elle décèda en 2005 en laissant ses neuf enfants.


dimanche 16 novembre 2008

* Victor Hugo...


Victor Hugo




Victor Hugo fut né en 1802 à Besançon. A l'age de 15 ans, Victor savait déja ce qu'il allait faire de sa vie, littéraire. Sa première oeuvre apparu en 1827. Au fil des années, Victor Hugo devient peu à peu le maître du mouvement romantique.A travers ses oeuvres, Hugo laisse apparaître la diversité car il utilise non seulement le roman, mais également la poésie lyrique et le discours politique. Son art d'écriture séduit la population française et fait de lui une légende de la littérature. Hugo décède en 1885 avec un passé riche en émotions qui nous fit transmettre dans toutes ses oeuvres.

* Le Romantisme...



Le Romantisme***


Le Romantisme est un mouvement littéraire apparu en France au XIX ème siècle.

Il consiste à laisser place à l'expression des sentiments et des sensations en supprimant quelques règles de la littérature française. Ce mouvement directement lié à tous les arts, s'exerce dans les romans, la poésie ainsi que le théatre. Ses particularités sont de jouer avec les contrastes, d'opposer le beau et le laid en passant par le sublime et le grotesque et vise à la libération de l'imagination. Le Romantisme privilégie l'expression du moi et les thèmes de la nature et de l'amour.


Les grands auteurs romantique
Hugo
Lamartine
Musset
Vigny
Sand
Chateaubriant
...


















jeudi 13 novembre 2008

* Biographie d'Emile Zola ....





Biographie


Né en 1840, Emile Zola devient à l'âge de 22 ans chef de publicité dans une librairie ou il publie son premier ouvrage : "Contes à Ninon". Il commenca une nouvelle carrière, celui de journaliste littéraire puis politique.Il décide de se reconvertir dans la pure littérature du genre naturalisme influencé par Honoré de Balzac, Claude bernard, Charles Darwin ou encore Jules michelet. La puissance du travail du romancier a fini par porter ses fruits. En effet, il se fit connaitre par L'Assommoir en 1877. Il termina sa carrière en reprenant la plume d'un journaliste avec l'Affaire dreyfus . Il décéda le 29 septembre 1902 en laissant dérrière la popularité d'un écrivain très qualifié.






Ses principales oeuvres



Contes à Ninon (1864)
La confession de Claude (1865)
Thérèse Raquin (1867)
Madeleine Férat (1868)
La Fortune des Rougon* (1871)
La Curée* (1872)
Le Ventre de Paris* (1873)
La Conquête de Plassans* (1874)
La Faute de l'abbé Mouret* (1875)
Son Excellence Eugène Rougon* (1876)
L'Assommoir* (1877)
Une Page d'Amour* (1878)
Le Roman Expérimental (1880)
Nana* (1880)
Pot-bouille* (1882)
Au bonheur des dames* (1883)
La Joie de Vivre* (1884)
Germinal* (1885)
L'Oeuvre* (1886)
La Terre* (1887)
Le Rêve* (1888)
La Bête humaine* (1890)
L'Argent* (1891)
La Débâcle* (1892)
Le Docteur Pascal* (1893)
Lourdes (1894)
Rome(1896)
Paris (1898)
Fécondité (1899)
Travail (1901)
Vérité (1903)

jeudi 16 octobre 2008

*Naturalisme & Réalisme*...






Le Naturalisme
Le naturalisme est un moment littéraire présent en 1870 lors du second empire mis en oeuvre par Emile Zola. Le naturalisme est une théorie sur les sciences naturelles c'est à dire la réalité du monde extérieur, la psychiatrie. Opposé au romantisme, la naturalisme est un rejet au rêve romantique.La littérature se doit donc de dépeindre la nature et ses réalités sans recherche de valorisation esthétique.Le naturalisme comprend des éléments du réalisme additionnées d'outils scientifiques.À travers cette époque dans l'histoire de la littérature, on ne retrouve pas de sujets tabous, ni de limite dans les oeuvres. Les auteurs montrent la société comme elle est : on délaisse les personnages importants, hautains pour ne dorénavant s'intéresser qu'aux prostitués, aux ouvriers, aux travailleurs moyens, aux gens moyens de la rue, de la ville...


Différence entre le réalisme et le naturalisme

A eux deux, ils décrivent le réel à différents degrés. Le réalisme s'interesse surtout à la bourgeoisie tandis que le naturalisme est guidé par la science et s'interesse aux classe assez pauvres.

Quelques écrivains naturalistes

Emile Zola (1840-1902) : principal théoricien de la doctrine naturaliste.
Cf. Préfaces : Thérèse Raquin (1867), L’Assommoir (1877), La Bête humaine (1890), …

- Guy de Maupassant (1850-1893) : Une Vie (1883), Bel-Ami (1885), Mont-Oriol (1887), …
-Joris-Karl Huysmans (1848-1907) : Les Sœurs Vatard (1879), A vau-l’eau (1882).




Source


jeudi 9 octobre 2008

Quel style!



Maupassant évoque les conseils que lui donnait son maître Gustave Flaubert. Ils permettent de comprendre et d’apprécier les exigences d’écriture que se fixait Maupassant.

« Quand vous passez, me disait-il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres, montrez-moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique contenant aussi, indiquée par l’adresse de l’image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier ou avec aucun autre concierge, et faites-moi voir, par un seul mot, en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent. »

J’ai développé ailleurs ses idées sur le style. Elles ont de grands rapports avec la théorie de l’observation que je viens d’exposer. Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu’à ce qu’on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l’à-peu-près, ne jamais avoir recours à des supercheries, mêmes heureuses, à des clowneries de langage pour éviter la difficulté.

Guy de Maupassant, Préface de Pierre et Jean, 1887.


Questions

1- Flaubert a obligé le jeune Maupassant à travailler avec vigueur et précision. Quelle est, selon Flaubert, la principale qualité de l'écrivain?

Selon Flaubert, la principale qualité de Guy de Maupassant est "la théorie de l'observation". En effet, l'écrivain Flaubert félicite le jeune d'avoir un don pour trouver le mot unique pour définir un personnage, une expression ou une animation pour que celui-ci fasse qu'on le reconnaisse automatiquement.

2- L'écrivain travaille les mots comme le peintre travaille les formes et les couleurs. Quel est l'objectif prioritaire d'un écrivain réaliste comme Maupassant?
L'objectif principal pour l'écrivain Guy de Maupassant est de trouver les mots qui puissent définir une émotion, un personnage pour reconnaitre celui-ci. Il faut que ce mot soit unique pour que par exemple "un cheval de fiacre ne ressemble pas au cinquante autres". Il veut travailler et réfléchir sur les mots pour qu'ils expriment toute la réalité des choses tout en cherchant la difficulté.

3- Maupassant présente une galerie de personnages. Combien de voyageurs la diligence contient-elle? Identifiez chacun d'eux.
D'après le texte, la diligence contient 8 voyageurs y compris le cocher:
- Monsieur le curé de Gorgeville: grand homme puissant , large, gros et aimable.
- L'instituteur de Rollebosc-les-Grinets : Long, timide, enveloppé dans un long manteau lui arrivant jusqu'au genoux.
- Mait'Poiret : haut, barbu, maigre, osseux, la peau séchée et courbée par la charrue.
- Femme de Mait'Poiret : petite et maigre, fatiguée, portant un parapluie vert.
- Mait'Rabot : nature perplexe et hésitante.
- Femme de Mait'Rabot : gaillarde haute et carrée, les mains larges et le ventre vaste et long comme un tronc d'arbre.
- Mait'Caniveau : gros paysan, plus lourd qu'un boeuf
- César Horlaville: cocher de la diligence, petit homme à gros ventre et dégourdi.

4- Quels types de renseignements Maupassant apporte-t-il au lecteur pour décrire chaque personnage?
L'écrivain, Guy de Maupassant, apporte au lecteur de renseignements pour décrire chaque personnage. Ces renseignements décrivent l'allure physique que chaque personnage possède, "petit homme à gros ventre", "petite et maigre"; l'autre type de renseignements est la nature de chaque personnage, " perplexe", "dégourdi"ainsi que les manières de chaque personnage , "il retroussa sa soutane pour lever le pied, comme les femmes retroussent leur jupe".L'écrivain décrit au maximum pour que l'on puisse reconnaitre le personnage.

5- En vous appuyant sur deux exemples de personnages créés par Maupassant, montrez que l'écrivain a misen application les conseils de son maître, Gustave Flaubert. N'oubliez pas de présenter chaque extrait au début de votre réponse en indiquant les références, le type de texte et la thématique générale.
Dans l'extrait du préface de "Pierre et Jean" écrit par Guy de Maupassant paru en 1887.Ce texte est narratif, cependant il est divisé en deux parties car la première partie est un conseil cité par l'écrivain, Gustave Flaubert. La deuxième partie, est la façon que l'écrivain désire mettre en oeuvre dans ces livres c'est à dire la précision. En effet, Flaubert veut que Maupassant cherche à trouver un mot unique et spécialement choisie pour définir un personnage. Il veut qu'il décrit toutes les natures morales des personnages, leur physique ainsi que leur manières pour qu'on puisse les reconnaitre.
Guy de Maupassant, met tout ces conseils en oeuvre, dans "Monsieur Parent", paru en 1885. En effet, ce texte à la fois descriptif et narratif car il décrit tous les personnages entrant dans la diligence en racontant à la fois l'histoire de leur route vers le Havre. L'auteur se sert des conseils de flaubert, car il décrit très précisémment chaque personnage: "grand homme puissant, large, gros, violacé et d'air aimable" ou encore " une gaillarde haute et carrée, dont le ventre était vaste et rond comme une futaille, les mains large comme des battoirs". Guy de Maupassant décrit ses personnages comme s'ils étaient uniques.











jeudi 18 septembre 2008

*Un BarraGe cOntre Le PaciFique...


Le texte

- Montrez-nous ce planteur de Nord, dit la mère.
- C'est le type près d'Agosti, dans le coin. Il revient de Paris.
Ils l'avaient déja vu à côté d'Agosti. Il était seul à sa table. C'était un jeune homme qui paraissait avoir vingt-cinq ans, habillé d'un costume de tussor grège. Sur la table il avait posé un feutre du même grège. Quand il but une gorgée de pernod ils virent à son doigt un magnifique diamant, que la mère se mit à regarder en silence, interdite.
- Merde, quelle bagnole, dit Joseph. Il ajouta: Pour le reste, c'est un singe.
Le diamant était énorme, le costume en tussor, très bien coupé. Jamais Joseph n'avait porté de tussor. Le chapeau mou sortait d'un film: un chapeau qu'on se posait négligemment sur la tête avant de monter dans sa quarante chevaux et d'aller à Longchamp jouer la moitié de sa fortune parce qu'on a le cafard à cause d'une femme. C'était vrai, la figure n'était pas belle. Les épaules étaient étroites, les bras courts, il devait avoir une taille au-dessous de la moyenne. Les mains petites étaient soignées, plutôt maigres, assez belles. Et la présence du diamant leur conférait une valeur royale, un peu déliquescente. Il était seul, planteur, et jeune.

Marguerite Duras, " Un Barrage contre le Pacifique", 1950, Editions Gallimard.



Analyse

D'après un extrait "Un Barrage contre le Pacifique" de Marguerite Dumas publié en 1950, le type de ce texte est descriptif. En effet, ce texte raconte la description d'un "jeune homme".
Deux parties se distinguent dans ce texte, la 1ère partie est constitué de paroles directes, c'est donc un dialogue entre "joseph" et la "mère" ; dans cette partie tous les faits et gestes du "jeune homme" sont décrits: "il but une gorgée de pernod", ainsi que son physique: "habillé d'un costume de tussor grège".
Dans la 2ème partie, le texte est constitué de paroles indirects, c'est donc un récit qui est mis en valeur. Ce récit raconte une description plus approfondie et l'auteur cherche à en savoir plus sur cet homme: "Les mains petites étaient soignées", "valeur royale", cette partie est une connotation.
Correction
L'extrait d' "Un barrage contre le pacifique", roman paru en 1950, écrit par Marguerite Duras, est le portrait d'un homme. Précédé et annoncé par deux répliques d'un dialogue, ce portrait se divise en deux parties séparées par le commentaire d'un personnage.
La 1ère partie décrit la tenue vestimentaire et la bague du Planteur:" costume de tussor grège et magnifique diamant".
La seconde partie reprend les mêmes détails et les développe, pour montrer qu'il s'agit des signes qui démontre une certaine richesse :"costume très bien coupé, voiture à quarante chevaux, fortune". Cette seconde partie se poursuit avec le portrait physique, rapide et incomplet (figure, épaule, bras, mains).

*Bien PLu$ qu'Un écriVain ....




*Hervé bazin ...

...Un écrivain de taille


Hervé bazin née en 1911 vécu une enfance très difficile qui retranscrit dans la plupart de ses livres. En effet, il est considéré comme un romancier de la famille car celui-ci est le sujet central de tous ces romans. Sa carrière débuta dans la poésie avec une revue poétique, "La coquille" puis il écrivit son premier recueil de poême, "A la poursuite d'Iris".

Après la poésie il décida de se tourner vers la romance avec l'un de ses plus gros succès avec

" Vipère au poing" dont il évoque son enfance difficile dans le manoir de marans.Je connait son histoire car je voit ce manoir tout les jours et je repense à chaque fois de sa vie passée ici au près de moi.Il écrit également "La tête contre les murs", "Lève-toi et marche" et bien d'autres oeuvres.Ses mots m'emportent et me donne envie de découvrir ses multiples oeuvres...







Extrait de "Vipère au poing", de Hervé Bazin

"Elle avait de jolis yeux, vous savez, cette vipère, non pas des yeux de saphir comme les vipères de bracelets, je le répète, mais des yeux de topaze brûlée, piqués noir au centre et tout pétillants d'une lumière que je saurais plus tard s'appeler la haine et que je retrouverais dans les prunelles de Folcoche, je veux dire de ma mère, avec, en moins, l'envie de jouer (et, encore, cette restriction n'est-elle pas très sûre !).
Elle avait aussi de minuscules trous de nez, ma vipère, et une gueule étonnante, béante, en corolle d'orchidée, avec, au centre, la fameuse langue bifide – une pointe pour Eve, une pointe pour Adam –, la fameuse langue qui ressemble tout bonnement à une fourchette à escargots."





jeudi 11 septembre 2008

* Plai$ir D'écrire ...*



Ecrire ...

Pour certains c'est un plaisir... pour d'autres une manière de s'exprimer.

A chacun ses manières de voir les choses....


L'histoire commence lorsque notre crayon ou nos doigts s'immobilisent pendant un instant sur notre papier ou notre clavier puis les mots et les idées fusent dans notre tête en une seule seconde...ce phénomène s'explique...

....Ecrire peut être une forme de se confier à soi-même, d'écrire ce que l'on pense sur des sujets précis. C'est une manière de jouer avec les mots tout en s'amusant et de pouvoir être libre d'exprimer tous ses sentiments personnelles. Cette action d'écrire permet de faire passer un message à travers un texte en faisant passer des émotions uniques.On peut également s'enrichir en imaginant de nouvelles histoires.C'est une envie de se faire comprendre, de s'évader, de s'ouvrir aux autres pour faire découvrir son monde, sa vie, ses pensées, sa créativité et de pouvoir se laisser abandonner dans les mots.Nous avons tous en nous un regard,une pensée sur une idées précises. C'est aussi l'occasion de découvrir d'autres univers, dans un partage respectueux et ordonnées.

Enfin, nous avons plusieurs raisons d'écrire... écrire car c'est une nécessité, écrire pour laisser une trace, écrire pour mieux me connaître, écrire pour partager ou tout simplement écrire pour le plaisir...


C'est donc un moyen exceptionnelle de s'exprimer et de parfois faire ressentir des choses qui sont difficiles à dire ou à exprimer!