samedi 13 décembre 2008

MOI ... daN$ tOuT mE$ état$...*










En m0de dépre$$ion...



Chaque jour, chaque matin, rien que l'idée de me lever, me donne la nausée. Je suis inexistante à la vue de chaque personne qui vit dans ce monde. Me regarder dans le miroir est un supplice; j'évite de faire ce geste car ma laideur risquerait de briser la glace. A 43 ans, je n'ai pas encore connu l'amour, ce mot est inconnu à mes yeux. J'ai un visage tout rond, comme mon corps. Je suis extrêmement seul. Je n'ai pas de famille, pas d'amis, pas de travail. Je vis dans un appartement aussi grand que mon utilité dans ce monde. La seule chose que je sais faire de ma vie, c'est me coucher à 5h de l'après-midi pour me lever à l'heure du déjeuner. Je déteste chaque personne qui me croise; l'idée de voir leur regard me déshabiller, me donne des envies de meurtres sanglants. Je rêve que ces personnes finissent aussi minable que moi. Le pire jour de ma vie reste le jour où j'ai été mis au monde.









En mode int0uch@ble ...



L'histoire du monde fut bouleversée par la création d'une personne exceptionnelle. Cette histoire commença lorsque celle-ci fut mis au monde et cette personne c'est moi. Tous les matins, je me félicite d'être aussi belle et intelligente que toutes ces autres poupées Barbie ambulante. Dans la rue, je n'ai pas besoin de faire trente-six pas pour me faire remarquer, un seul me suffit. A 20 ans seulement, j'arrive à attirer tous les hommes qui sont à ma hauteur, c'est-à-dire, les hommes sublime, riche et exceptionnelle. J'envisage de charmer la planète entière avec mon visage rarissime et d'une finesse inégalé. Tout ces modestes gens seront à ma merci. Une personne aussi rare et parfaite que moi se doit d'être mise en valeur à longueur de journée. Je remercie surtout mes parents de m'avoir créer sans aucun défaut. Je n'imagine pas le monde sans moi car ma plis belle réussite : c'est moi.








jeudi 4 décembre 2008

C'est comme si c'était Ernestine qui écrivait...*





Angers, le jeudi 4 décembre 2008


Monsieur de l‘Euros,


J’ai appris aujourd’hui que vous alliez mettre en vente des pièces de 5 Euros.
J’étais en train de manger des nouilles à la carbonara tout en regardant la télé sur la 1; lorsque je vis Jean- Pierre Pernault en train de dire qu’il existe désormais des pièces de 5euros. J’ai beau me tourner la tête dans tous les sens et je ne vois pas l’intérêt de la création de cette pièce, surtout qu’il existe déjà des billets de 5euros. C’est vrai quoi…sincèrement, vous pensez vraiment qu’ajouter une pièce dans la collections des euros est utile? Moi, personnellement, je vois pas du tout l’intérêt. En plus, vous l’avez faite identique à celle des francs sauf que c’est marqué « Euros » dessus. Alors déjà qu’il me reste des anciens francs dans mon porte-monnaie et je me trompe à chaque fois de pièce dans la boulangerie, en face de ma maison, et bien c’est même pas la peine d’y penser, tiens! Vous voulez vraiment que je donne à la petite Dame des pièces qui n’en vaut pas la peine? Et d’ailleurs pourquoi elles sont en argent? Vous voulez vraiment que je lui donne 5 euros à la place d’un euro c‘est ça? Je crois que dès que je vais en croiser une sur le chemin de mon porte-monnaie, elle va vite en sortir. Il faut le dire vos pièces de 5 euros, elle sert à rien, Monsieur. Moi, je trouvais les francs très bien, cela me convenait parfaitement; au moins, on voyait bien que c’était la France qui était représenté sur les sous. En tout cas, le coût des pièces de 5 euros, ça me fait point rire du tout. Oui Monsieur, je peux vous assurer que vous venez de gâcher ma journée. Et pour couronner le tout, croyez-vous vraiment que votre sous, là, ça va vous rapporter de l’argent? Parce que vous, je vous connais, vous aimez les sous; vous en dépensez en plus pour fabriquer ces maudites pièces, c’est vous qui est le perdant dans cette histoire parce que personne va venir prendre votre pièce! Vous m’avez déçu, Monsieur et Jean-Pierre Pernault aussi, vous avez tout les deux le don de me gâcher ma journée. Du coup, avec votre histoire, là, j’ai changer de chaîne; j’ai mis la 3 avec les malentendants, comme ça, maintenant, je suis sûre de pas entendre de sottises.



Christelle Denoue

Quelques oeuvres d'Ernestine....*

Ernestine est situé au milieu

A mes anges du Matricule

JJe vous envoie la lettre que j’ai écrite pour l’imprimerie Floch à Mayenne. J’ai pas beaucoup écrit ces temps-ci à cause des grèves et des manifestations. J’y suis allée plusieurs fois quand on a bien voulu m’emmener. C’est normal de défendre ce qu’on a gagné en 36 quand on a occupé la laiterie. C’était gai à cette époque-là, surtout avec le gars Béduneau qui nous jouait de l’accordéon. Maintenant ça ressemble plutôt à un enterrement de première classe, l’enterrement de la sécurité sociale, des retraites, des hôpitaux, des écoles et aussi des bibliothèques gratuites puisqu’il paraît que les sénateurs viennent de liquider ça aussi.Tout ça m’a pris pas mal de temps, surtout qu’en plus ils ont fait un livre avec mes lettres et qu’il a fallu que je réponde à des questions pour le journal. Excusez-moi de ne pas vous écrire plus souvent et j’espère que cette lettre vous trouvera en bonne santé,
Votre Ernestine, retraitée,


à Imprimerie Floch à Mayenne dans la Mayenne




OU encore...



Ernestine Chassebœuf le 18 juin
199949320 Coutures



à Monsieur le Général EbléDirecteur de la caserne portes ouvertes,
Monsieur le Général,



J’ai trouvé le prospectus de votre concours à l’épicerie de St Mathurin,mais j’ai mis du temps à trouver toutes les réponses et j’ai peur que lecachet de la poste fasse foi que c’est trop tard. D’habitude je ne faisjamais les concours militaires, c’est plutôt pacifiste mes opinions maispour une fois je fais une exception, j’espère que j’aurai pas à leregretter. J’ai mis mes réponses sur une feuille à part, j’ai tout trouvémais c’est plus difficile que le jeu des mille francs, et en plus on saitpas ce qu’on gagne.Je sais pas qui c’est qu’a inventé les questions, mais à mon avis faudra paslui demander d’interroger Milosevic quand vous l’aurez attrapé, il feraitque l’embrouiller.Si j’ai gagné quelque chose faites-moi-le savoir comme ils ont fait à laRATP, j’ai pas gagné leur concours de poésie mais ils m’ont envoyé une bellelettre.Je viendrai pas voir votre opération à cœur ouvert, ça doit êtreintéressant, mais avec la Minicomtesse ça me fait trop loin et le sang ça mefait vomir. Vous aurez sûrement plein de monde à la porte ouverte, vous avezeu tellement de réclame à la télé avec votre guerre, faut voir à quellevitesse vous démolissez les ponts, ça mettra sans doute plus de temps à lesremolir.En plus y’a tellement de jeunes qui se demandent ce que c’est que l’U.M.T.E,la P.M.R.2 A, l’E.F.A, le DT ou le système J Anus, ça pourra toujours leurservir plus tard pour les mille francs ou Julien Lepers.Je vous quitte, il faut que j’aille butter mes patates et j’espère que malettre vous trouvera de même,


Ernestine Chassebœuf




La Vie .... d'Ernestine Chasseboeuf *






Ernestine Troispoux naît à Botz-en-Mauges, au sud-ouest du Maine et Loire en 1910.Elle voit naitre sa petite soeur. Ernestine était une fille bordé d'imagination car elle aimait lire des livres et aller à la bibliothèque. Ernestine ainsi que sa famille déménagea à Saumur en 1920. En 1923, elle réussissat son certificat d'études ou ses premières créations sont apparus.

A l'âge de 18 ans, elle s'est mariée avec Edmond Chasseboeuf. Elle suivit sa famille à Botz-en-mauges et décide de faire de sa vie un métier autre que ses parents qui étaient fermiers. Ernestine connu des nombreuses aventures amoureuses, des fâcheries. Ernestine acheta sa première voiture : une Citroën 1 B. Elle gagna un concours de cuisine en proposant sa recette de confiture aux pissenlits.Ernestine enchaine les salons à Paris ou elle fait la rencontre de nombreux personnages. Son mari, Edmond Chasseboeuf décèda en 1970. Elle s'est mariée une seconde fois en 1978; le couple s'installe cette fois à Coutures.En 1978, Ernestine connu un second veuvage. Au début de sa retraite, elle lisait beaucoup le courrier de l'ouest. Ernestine essayait de s'occupper au maximuml en cuisinant ou en rédigeant des poèmes. Elle succède les voyages en France. Atteinte d'une flébite, elle décida d'écrire partout avec sa première lettre au poête Jules Mougin le 23 mars en 1999. Ernestine se fit entendre grâce à ses lettres, c'est pour cela qu'on lui demanda de mettre en avant sa plume pour le service d'une émission. Elle fit paraitre de nombreux livres.Elle décèda en 2005 en laissant ses neuf enfants.